Crise Éducative au Maroc : Les Enseignants du Secondaire Qualifiant Défient le Nouveau Statut et Appellent à la Grève Nationale"

Crise Éducative au Maroc : Les Enseignants du Secondaire Qualifiant Défient le Nouveau Statut et Appellent à la Grève Nationale"

Le récent changement de statut unifié pour les employés du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement primaire et du Sport, débattu et voté au sein du Conseil du gouvernement à Rabat le mercredi 27 septembre 2023, a engendré des réactions divergentes au sein du corps enseignant. Les professeurs du cycle secondaire qualifiant se trouvent particulièrement mécontents, arguant que la nouvelle loi ne leur confère aucun avantage substantiel, en contraste avec leurs homologues du primaire et du collège qui bénéficient d'un nouveau grade, celui de l'hors échelle.

Face à ce mécontentement, les enseignants du cycle secondaire qualifiant ont organisé une coordination nationale visant à contester cette loi perçue comme injuste. Lors d'un conseil national de cette coordination, des mesures de protestation ont été décidées, démontrant une volonté de résistance organisée. Les actions comprennent la sortie des groupes WhatsApp de leurs lycées, la démission des conseils pédagogiques et de gestion de leurs établissements, ainsi que des arrêts de travail coordonnés le matin et l'après-midi jusqu'au mercredi 4 octobre 2023.

Le point culminant de cette contestation est l'appel à une grève nationale le 5 octobre 2023, en conjonction avec la journée mondiale de l'Enseignant. Cependant, la participation des enseignants des lycées qualifiants à cette grève reste incertaine. Certains pourraient craindre des répercussions de la part du ministère de tutelle, redoutant des sanctions financières, telles que des déductions de salaire, qui n'ont pas connu d'augmentation malgré les revendications.

La question demeure : les enseignants des différents lycées qualifiants oseront-ils faire grève le 5 octobre 2023 et convergeront-ils vers Rabat pour manifester leur mécontentement ?

Cette décision délicate souligne la tension entre les revendications légitimes des enseignants et les possibles conséquences professionnelles auxquelles ils pourraient faire face. 

Le 5 octobre 2023 sera sans aucun doute un moment crucial, déterminant le cours des réactions collectives et la résolution de cette controverse.